Et si on se donnait plus de place et de temps pour décoder les message sublimimaux de notre corps? Pourtant, notre vie moderne nous éloigne de notre corps. Le temps passé sur nos écrans devient plus grand que le temps passé à pianoter sur sa peau et ecouter les mouvements de respiration. Alors s’installe le cycle de la douleur et cette douleur est salvatrice car elle nous oblige à nous arrêter. On s’arrête à la douleur et on oublie notre globalité, notre entièreté. Pourtant la douleur est là aussi pour nous parler d’un endroit, d’une partie qui cumule des maux non exprimés. Et si je prends le temps, je découvre que derrière mes poumons recrocquevillés, mon coeur n’a pas de place pour exprimer de grands sentiments et s’autoriser à les ressentir. Ou quand ma colonne se vit en pointillé comme autant de crochets à la vie qui cherchent du sens devant un perpétuel contexte mouvant. Alors, quand j’écoute mon corps dans un studio de danse, que je prends le temps de réapprendre à respirer pleinement depuis le coeur de mes cellules, je comprends comment transformer les maux du corps en mots qui donnent du sens à ma vie. Je réponds aux besoins de mon corps qui cherche à ap-prendre, à saisir pour se nourir du vivant. J’apprends à avoir de grands sentiments et mon coeur me soutient pour les vivre jusqu’au bout sans freins.

À propos de l’auteur

Née bilingue espagnol-français
Petite enfance multiculturelle
Etudes universitaire en linguistique et danse contemporaine
Danseuse (contemporain, traditionnelle du Perou, salsa)
Praticienne education somatique (BMC et RMT)
Formatrice certifiée BMC

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